Quel est le montant des cotisations LPP obligatoire ? Et que paient les salariés et les employeurs ? Nous vous donnons les informations les plus importantes sur les cotisations LPP et vous montrons comment calculer les cotisations à la caisse de pension.
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Que sont les cotisations au 2ème pillier ?
En Suisse, les employés épargnent de l’argent pour l’âge ordinaire de la retraite en versant des cotisations LPP (appelées aussi couramment cotisations à la caisse de pension). Selon la loi, l’employeur doit payer au moins la moitié des cotisations à la caisse de pension (art. 66 LPP). Votre employeur déduit les cotisations directement de votre salaire brut. Certains employeurs paient volontairement plus pour renforcer la prévoyance de leurs employés.
Pour les cotisations au 2ème pilier, on distingue la partie obligatoire et la partie surobligatoire. Les prescriptions légales concernant le montant des cotisations n’existent que pour la partie obligatoire.
Quel est le revenu minimum pour la caisse de pension ?
Le revenu minimum pour l’affiliation à une caisse de pension est de 22 050 francs en 2024. En 2025, le revenu minimum passera à 22 680 francs. Ceci est valable pour autant que vous receviez ce salaire minimum d’un seul employeur.
Aperçu des cotisations LPP par âge
Dans le tableau ci-dessous, vous trouverez les cotisations au 2ème pilier, ventilées par âge.
Du 1.1 au 31.12 de l’année au cours de laquelle vous fêtez l’anniversaire mentionné ici : | Contribution d’épargne | Votre part maximale |
25. – 34. | 7 % | 3.5 % |
35. – 44. | 10 % | 5 % |
45. – 54. | 15 % | 7.5 % |
55. – 65. | 18 % | 9 % |
Comment calculer la cotisation LPP ?
Le calcul des cotisations LPP se base sur le salaire assuré. Le salaire assuré n’est pas seulement limité vers le bas, mais aussi vers le haut. Le salaire brut maximal assuré est de 88 200 francs en 2024. Les salaires qui sont plus élevés ne sont pas pris en compte dans le domaine obligatoire de la prévoyance professionnelle.
Pour calculer le salaire assuré, vous devez déduire de votre salaire brut la déduction de coordination. Le résultat est votre salaire assuré. Maintenant, vous multipliez le salaire assuré par la cotisation d’épargne valable pour vous sous forme de chiffre décimal (par exemple, au lieu de 3,5 %, vous utilisez 0,035). Voici un exemple :
Assuré uniquement pour le régime obligatoire | |
Salaire annuel | CHF 95’000 |
Maximum LPP obligatoire | CHF 88’200 |
Déduction de coordination | CHF 25’725 |
Salaire assuré | CHF 62’475 |
Taux de cotisation employé | 3.5 % |
Cotisation annuelle de l’employé | CHF 2’186.60 |
Taux de cotisation employeur | 3.5 % |
Cotisation annuelle de l’employeur | CHF 2’186.60 |
Total des cotisations d’épargne annuelles | CHF 4’373.20 |
par mois | CHF 364.40 |
Comment un rachat volontaire peut-il améliorer ma prévoyance ?
Les personnes qui souhaitent améliorer leur prévoyance peuvent le faire en effectuant un rachat volontaire dans leur caisse de pension. Un rachat permet de combler les éventuelles lacunes de prévoyance qui peuvent survenir par exemple en cas d’interruption de la vie professionnelle ou de changement d’emploi. De plus, le rachat permet de réaliser des économies d’impôts.
Dans d’autres articles de notre part, vous apprendrez quand les rachats volontaires sont les plus intéressants et comment calculer votre potentiel de rachat de la caisse de pension.
Que se passe-t-il en cas d’invalidité ?
Après la survenance d’un cas d’invalidité à la suite d’une maladie ou d’un accident et après l’expiration d’un certain délai d’attente (en général 6 mois), l’assurance ou la caisse de pension prend en charge le paiement des cotisations d’épargne et de risque.
L’assuré est libéré de la charge des primes. La prévoyance est néanmoins maintenue. Le montant de l’exonération des primes est fonction du degré d’invalidité et du degré d’incapacité de travail de l’assuré.
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